Les conceptions électroniques, de par leur environnement, imposent souvent des caractéristiques techniques spécifiques.
Aussi, le recours aux fameux connecteurs « custom », c’est-à-dire à la personnalisation des connecteurs est parfois indispensable. Pourtant, pour différentes raisons, certains bureaux d’études et services achats sont frileux quant au recours à cette solution. L’idéal étant d’avoir un produit personnalisé à moindre coût et sans risque d’approvisionnement.
Alors faut-il avoir peur du « custom » ? Voici un panorama des risques et opportunités.
Une nécessité d’adaptation
L’intégration de l’électronique dans des boitiers à l’encombrement de plus en plus réduit impose une adaptation des liaisons carte à carte ; ainsi des côtes adaptées plutôt qu’imposées permettront une intégration réussie.
Les connecteurs « custom » carte à carte offrent de nombreuses possibilités de personnalisation avec une facilité d’ajustement tout en restant dans le standard. Cette adaptation souple permet de répondre à des applications contraignantes que l’on peut notamment rencontrer dans les objets connectés et l’électronique embarquée.
Exemple : on peut faire appel à des connecteurs « custom » dans le cadre d’une application cartes à cartes qui nécessite un encombrement global réduit. Ici, il s’agit de réduire l’écartement entre 2 cartes sans modification de l’implantation sur les cartes. C’est le cas pour adapter une carte IHM du commerce sur une carte métier à 12 mm.
Des connecteurs « custom », oui… mais aux conditions du standard !
Les connecteurs « custom » apparaissent parfois comme la seule solution viable mais cette dernière fait peur. Pourquoi ? Très certainement à cause des préjugés liés à son coût et à ses difficultés d’approvisionnement. Si vous êtes un acheteur de connecteurs électroniques, l’idéal est donc de bénéficier des avantages du « custom » aux conditions du standard.
Le connecteur « custom » permet par exemple de :
- Modifier une côte
- Adapter un isolant
- Sous-équiper un connecteur (point de contacts)
Tout cela peut être réalisé sans outillage et sans contrainte de MOQ (Minimum Of Quantity). La conséquence financière de cette adaptation est moindre puisque le coût d’assemblage représente un faible pourcentage dans le prix du connecteur.
Exemple : si on prend le cas d’un connecteur 6 points avec 4 points de signaux et 2 points d’alimentation HT, il est possible de mettre en œuvre un connecteur au pas de 2.54 mm avec 4 pts et 2 points d’alimentation HT à 5.08 mm. On obtient un connecteur 8 positions avec 6 points de contact.
Le conseil d’Antelec, spécialiste des connecteurs « custom » carte à carte
Il est important de comprendre que la customisation n’est pas seulement réservée à la grande série. On peut choisir des connecteurs « custom » pour des petites et moyennes séries en utilisant des composants reprenant une base standard. Ces connecteurs custom peuvent être aisément défini par le concepteur à l’aide de notre configurateur inter-carte en ligne.
Antelec a su, grâce à plus de 35 ans d’expérience, mettre en ligne des outils simples de customisation afin de faciliter vos connections inter-carte.
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